Parasitisme

ÉLEVAGE D’ANIMAUX CONCERNÉS

Caprin – Ovin – Bovin (1ère année de patûre)

LA COPROSCOPIE

Elle permet de connaitre le degré d’infestation de votre troupeau, les parasites présents et donc d’ajuster le traitement afin de ne pas traiter en aveugle et de choisir le bon produit au bon moment.
Vous pourrez ainsi limiter les coûts de traitement.

Comment procéder ?

• Une analyse individuelle des selles est préférable au mélange en cas de suspicion de douve.
• Pour les strongles, une analyse de mélange peut être réalisée. Prélever 4-5 animaux maximum par lots, choisir des animaux les plus maigres, les plus fragiles (jeunes, femelles autour des mises bas), ne pas mélanger jeunes et adultes.
• À faire de préférence en cas de suspicion, pour ajuster son traitement, en suivi de traitement pour vérifier son efficacité et dépister les résistances en cas de doute.

Analyse

• Quantité nécessaire : 10 g
• Délai résultat : 24 à 48h
• Condition de prélèvement des selles : le plus frais possible, ne pas ramasser

LA COPROCULTURE

Réalisée à la suite d’une coproscopie montrant la présence de strongles gastro-intestinaux, elle permet l’identification des différentes espèces et d’établir un pourcentage de chaque espèce de strongles présents.
Elle permet surtout de mettre en évidence la présence d’Haemonchus sp. dans le troupeau et ainsi de réaliser le traitement adapté.

Attention : la coproculture nécessite une incubation de 10 jours minimum pour obtenir des larves L3.

Analyse

• Quantité nécessaire : 50 g
• Délai résultat : 11 jours
• Condition de prélèvement des selles : le plus frais possible, ne pas ramasser. Vérifier si présence de SGI (Strongles Gastro Intestinaux)

ANALYSES COMPLÉMENTAIRES

Le Laboratoire départemental de la Haute-Vienne vous propose d’autres outils d’aide à la gestion du parasitisme :

• La recherche de larves L3 de strongles dans les parcelles. Cette analyse permet de connaitre la charge parasitaire d’une parcelle. À réaliser notamment au moment de la mise à l’herbe car l’hiver ne détruit pas forcément les larves et la charge parasitaire peut rester élevée. L’objectif est de faciliter le suivi du parasitisme par anticipation (en ajustant la rotation de pâture par exemple).
• Les prises de sang pour des tests de “sérologie douve” ou un dosage du pepsinogène sur les bovins de 1ère année de pâture (indicateur de l’infestation à Ostertagia sp.)

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